Les règles d'or de la mobilité internationale

➔ Veillez à disposer d’un passeport et d’une carte consulaire en cours de validité.
➔ Ayez le réflexe de tenir le Consulat informé de vos changements de coordonnées (y compris et surtout n° de téléphone portable et adresse email).
Vous serez ainsi immédiatement informé, joignable et aisément localisable en cas d’urgence quelles que soient les circonstances : catastrophe naturelle, risque sanitaire, attentat…
A défaut, vous risquez de perdre un temps précieux avant d’être contacté par les autorités consulaires qui assurent l’assistance et la protection de leurs ressortissants, et de pouvoir rassurer vos proches inquiets.
Avant d’acquérir la nationalité de votre pays d’adoption, posez-vous les bonnes questions :
➔ Est-ce pertinent ? Non, si votre expatriation est temporaire.
➔ Ce pays est-il celui de votre conjoint et/ou de vos enfants ? Dans ce cas, posséder une nationalité commune est souvent opportun (fini les visas, les renouvellements de titre de séjour, de permis de travail !).
➔ Votre installation dans ce pays a-t-elle vocation à être définitive ? Si oui, engagez le processus d’acquisition de la nationalité dès que vous en remplissez les conditions.
➔ Cette nouvelle nationalité vous offrira-t-elle une protection accrue ?
Oui pour les réfugiés statutaires (reconnus victimes de persécutions au sens de la Convention de Genève) et les membres de leur famille.
Oui pour vos enfants mineurs, qui généralement peuvent acquérir cette nationalité en même temps que vous.


Selon le cadre dans lequel s’inscrit votre projet de mobilité internationale, les questions liées à l’assurance santé, l’assurance chômage, l’assurance rapatriement et la fiscalité sont traitées par un tiers (employeur, université…).
Si ce n’est pas le cas, il vous incombe, pour votre tranquillité d’esprit et la sécurité des membres de votre famille qui vous accompagnent, de parer à toute éventualité.
➔ Assurance santé et chômage : vérifiez la durée de prise en charge postérieure à votre départ, et si vous serez couvert à votre retour (si prématuré ou en urgence).
➔ Assurance rapatriement : veillez à souscrire une formule adaptée. A défaut, rentrer en urgence par ses propres moyens nécessite des liquidités et entraînera des dépenses significatives qui auraient pu être évitées.
➔ Fiscalité : certes le prélèvement à la source donne davantage de visibilité, mais pour éviter de mauvaises surprises, an-ti-ci-pez : il serait dommage que par négligence ou précipitation, vous deviez vous acquitter de sommes indues, dont vous pourriez faire un bien meilleur usage !
La retraite : il est compréhensible de ne pas avoir envie d’y penser lorsqu’on fourmille de projets.
Cependant, ne pas s’en préoccuper, c’est prendre le risque de manquer de marge de manœuvre, voire d’être à la charge de ses enfants ou de la solidarité nationale, ce qui est un non-sens pour ceux qui ont été libres de leurs mouvements et ont réalisé leurs rêves en complète autonomie de 20 à 70 ans.
Il n’est jamais trop tôt pour sécuriser sa retraite :
➔ continuer à cotiser en France pour ceux qui y ont commencé leur carrière,
➔ se constituer un patrimoine immobilier pour générer des revenus, etc…
Ceux qui interrompent leur carrière pour accompagner leur conjoint à l’étranger, et y vivre une aventure entrepreneuriale et familiale intense, doivent être vigilants :
➔ renseignez-vous sur l’impact de cette interruption sur vos droits futurs. Des outils de simulation sont disponibles sur les sites des caisses de retraites de base et complémentaires pour vous y aider.
Plus vous tardez à accorder l’attention qu’elles méritent à ces questions, plus les palliatifs seront onéreux à mettre en place. Sur ce thème comme sur les autres que nous abordons, AN-TI-CI-PEZ !
